Puisque nous connaissons tous deux la brisurelait brutal dans le thé que mes paroles te soientvent du soir qui évapore les dernière gouttesdu mouvementQu'elles imprègnent ta salive de myrte etdéposent ta rêverie avec ce frisson de mer à 20 hquand s'y émeut la pesanteur quandles poissons justifient leur symboliqueQue mes paroles te soient vent du soir et ventdu soir ne courbe pas même l'herbe sève jaillieOui ventjuste tout juste préoccupé d'affraîchirmon essentielle, les lèvres de la durée ...
Un numéro d'une ancienne revue nous permet de renouer le fil Gérard Noiret : "Les cahiers de Vagabondages", n°16, janvier 1980. En nous excusant pour la disparition d'espacements bien réglés dans l'original, que le logiciel ne permet pas. Belle suite quoi qu'il en soit destinée à un ensemble dont le titre serait "Banlieue pauvre".
A toi au bout de mes veines et toi flamme prisedans forme de souffrance braise métaphoriquede ton quotidien tu étouffaisA nos souffles unis d'instant ce futIvresse de sarments Ivresse de nuéesau même soleil levant meubles réactivésivresse d'angles de rythmes en surface d'instantde fut ivresse d'instincts soudaineProlifération dans le mouvement D'instinct ce futivresse d'instants subtil effort dedilatation qu'imposent au présent tes prunelles,subit effort d'activation qu'imposeaux rayons ton battement...
On annonce la parution imminente, chez Obsidiane, d'un nouveau livre de poèmes. En attendant, profitons des critiques de poésie que Gérard Noiret procure de nouveau, régulièrement, à La Quinzaine Littéraire. Bon prétexte pour ouvrir l'excellent bimensuel de Maurice Nadeau, dont nous fêtions récemment le centenaire.
Jean-Marie Perret.
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